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Les élections et le vote sont des éléments de base de la démocratie. Depuis 1965, la compréhension des élections démocratiques du Canada est grandement améliorée par l’Étude électorale canadienne, une enquête menée à grande échelle auprès des citoyens, chaque année électorale.

À travers sa longue histoire, le EEC a été une ressource riche en données concernant les comportements et les attitudes canadiennes, mesurant les préférences concernant des enjeux politiques clés, tel que le libre marché avec les États-Unis, les dépenses sociales et la place du Québec au sein du Canada; les acteurs politiques, tels que les partis, les chefs de parti et le gouvernement; et les préoccupations sociales, telles que la place de la femme à la maison, l’appui à l’immigration, et les attitudes envers les personnes homosexuelles; en plus des préférences et de l’engagement politique. Les données permettent une capture et de la documentation sans précédent concernant la société et la vie politique canadienne.

Le EEC est reconnaissant de son partenariat avec le Consortium de la démocratie électorale (C-Dem).

1.1 Quoi de neuf ?

Depuis 1965, le EEC a continuellement dû innover afin de garder le rythme avec le contexte et l’intérêt académique. Ceux-ci comprennent  the rolling cross section, permettant l’analyse des dynamiques d’une campagne; des changements dans les modes d’enquêtes, tels que la transition des enquêtes en face à face vers une composition aléatoire téléphonique; des études de panel; et l’incorporation d’échantillons en ligne.

Afin de construire sur la riche histoire du EEC, il est important de continuer à innover. Avec la collaboration du Consortium de la démocratie électorale, nous remplissons trois objectifs de recherche précis :

1.2  Mieux étudier l’hétérogénéité des électeurs canadiens

Le Canada est une société très diversifiée et le comportement électoral n’est pas uniforme. Nous connaissons très peu sur comment les comportements politiques canadiens diffèrent entre les groupes, tels que les jeunes, les Premières Nations, les immigrants et les membres de la communauté LGBTQ, ou même les impacts de la localité sur les électeurs. L’étude la plus récente du EEC permet une analyse plus précise des barrières à la participation électorale et des préférences au niveau micro que les études précédentes ont permis d’obtenir en raison de leur taille. Avant 2019, la base de données du EEC avait approximativement 4000 répondants à travers le pays. En 2019, par exemple, les attitudes de plus de 37 000 répondants ont été collectées.

1.3  Étudier les attitudes et les comportements lors des années sans élections

Les Canadiens n’apprennent pas à nouveau lors de chaque cycle électoral. Il y a une différence considérable dans la saillance et l’information lors des années sans élections. Les données du EEC sont maintenant complémentées par des bilans de la démocratie, des enquêtes exécutées chaque année. Ces enquêtes reproduisent plusieurs questions des études électorales et permettent aux chercheurs de mieux prendre en considération les dynamiques dans les préférences et les comportements pendant la durée complète du cycle d’un gouvernement.

1.4  Étudier élections provinciales dans un format commun

Les Canadiens sont dirigés par deux paliers de gouvernement intégrés dans la Constitution, avec des responsabilités et des domaines d’interventions séparées, mais sans hiérarchisation entre eux. La recherche concernant les critères et les attitudes qui comptent dans chacun des contextes est limitée par la disponibilité de données comparables. Le Consortium de la démocratie électorale mène des études électorales provinciales entre 2020 et 2023 qui reflètent le format des études électorales canadiennes. Celles-ci vont faciliter une mobilisation importante de la connaissance et le changement potentiel de politique. Ces études peuvent faciliter une comparaison plus rigoureuse entre les contextes provinciaux et entre les paliers de gouvernement.